Interview de Patrick Poincelet dans Sud Radio

Patrick Poincelet, le président de GLOBAL PRE et de Mapiècedoccase.fr a répondu aux questions des journalistes de Sud Radio sur les centres VHU. 

Invité sur Sud Radio dans le cadre de leur chronique « Les vrais voix qui font rouler la France », Patrick Poincelet a eu l’occasion de mettre sous le feu des projecteurs les centres agréés Véhicule Hors d’Usage qui sont encore mal connus par le grand public. Pourtant leur profession est extrêmement importante dans le monde de l’automobile car ce sont eux qui s’occupent de démanteler et de recycler les véhicules hors d’usage afin de promouvoir et de valoriser l’économie circulaire tout en favorisant grandement l’écologie. Au cours de cette interview Patrick Poincelet souligne plusieurs points cruciaux sur nos centres agréés VHU.

Quelle est la différence entre un recycleur centre VHU et une casse automobile ?  

Tout d’abord il faut rappeler que les centres agréés VHU, appelés plus communément casses automobiles, sont les seuls capables de détruire administrativement une voiture. C’est-à-dire que lorsque vous possédez une voiture hors d’usage vous en êtes responsable juridiquement, pénalement, économiquement et environnementalement. Autant de charges qui pèsent sur vous et qui risquent de vous coûter une amende. Pour vous débarrasser facilement de votre véhicule et de ses charges administratives il est alors conseillé d’aller dans un centre agréé VHU, qui sera le seul capable d’en détruire votre carte grise. Une fois le véhicule récupéré par la casse automobile, elle sera dans l’obligation de vous remettre une déclaration d’achat pour destruction. Ce document vous déchargera à lui seul de toutes responsabilités administratives envers le véhicule. 

Il existe combien de centres agréés aujourd’hui en France et combien de voitures sont détruites par an ? 

Le président de GLOBAL PRE rappelle alors qu’il existe en France 1 640 centres agréés VHU. Au total, toutes ces casses automobiles traitent 1 300 000 véhicules hors d’usage par an. La France est le meilleur pays Européen dans ce domaine, à titre de comparaison nos voisins Allemands ne traitent par an que 500 000 véhicules hors d’usages. Patrick Poincelet continue en expliquant d’où viennent toutes ces voitures :

La première, qui représente plus de 50% de la volumétrie est dû aux particuliers qui amènent directement leur véhicule hors d’usage en casse automobile.

La deuxième raison vient des véhicules accidentés, car si après l’accident ils sont jugés hors d’usage et non réparables ils sont directement acheminés vers un centre agréé VHU. C’est au total 350 000 véhicules accidentés par an qui sont traités dans nos casses automobiles partenaires.

Le reste des véhicules traités chaque année provient soit des fourrières, soit des distributeurs automobiles dans le cadre de la prime à la conversion. Ces deux acteurs représentent ensemble environ 25% de la volumétrie. 

Comment ça se passe quand un particulier vient vous voir pour se décharger de sa voiture ?  

Il faut savoir que lorsque vous amenez votre véhicule hors d’usage à un centre agrée VHU, votre voiture ne peut pas avoir de valeur négative. C’est-à-dire que quoi qu’il arrive vous ne devrez rien payer pour la prise en charge, il est même beaucoup plus courant d’obtenir une valeur positive. La casse automobile vous achètera alors votre voiture en fonction de ce qu’elle en pourra en tirer, comme des pièces qui sont encore en bon état par exemple. 

La France est le premier pays exportateur européen de pièces de récupération, comment s’est possible ?

La France est effectivement le 1^er pays européen exportateur de pièces de réemploi. Chose que Patrick Poincelet explique grâce à notre constructeur automobile Renault, car celui-ci a beaucoup exporté durant des années ses voitures dans les autres pays Européens ainsi qu’en Afrique du Nord. Cela a donc créé de la demande des consommateurs qui recherchaient des pièces auto d’occasion dans le pays d’origine de la marque et nous a permis de faire grandir notre marché français.    

C’est ainsi que cette interview du président de GLOBAL PRE et de Mapiècedoccase.fr se termine. Vous pouvez la retrouver ci-dessous pour obtenir plus d’informations.